9ème Festival du Scooter à Mormoiron (84)
été 1999
GS 160
Très difficile d'être critique : le sud c'est le sud, on aime ou on n'aime pas (mais moi j'en connais aucun qui n'apprécie pas! ! !). On ne va pas se perdre en littérature, on reprend le texte de présentation du festival et on laisse place aux photos.
"Si on vous dit que, le Festival du Scooter de Mormoiron, c'est un grand moment, à ne rater sous aucun prétexte, vous pouvez le croire sur photos et venir à la prochaine édition avec vos potes et vos copines. Le 10ème anniversaire du Festival, ça ne se rate pas, alors je vous raconte pas l'ambiance qu'il va y avoir ! On espère y voir des scoots venus de tous horizons et que le soleil de la Provence sera lui aussi de la partie, comme les années précédentes." Depuis deux ans le Vespa Club Paris y participe et l'on est jamais déçu, on vous encourage donc vivement à y aller. Et il y a de grandes chances que l'année prochaine on y soit encore, et qui sait, peut-être avec des machines susceptibles de rivaliser avec les lambretta énervés qui participent à la course d'accélération.
course de vitesse : 2 lambrett' et 1 Prim Zirri
Pour s'y rendre, certain on choisi la voiture (en partie par manque de temps).
Mais à deux, Didier (un membre belge) et moi, nous sommes descendu à ce meeting en vespa. Ce meeting était le point de chute de nos vacances.

En espérant que cette histoire puisse encourager certains d'entre vous à prendre le guidon de leur vespa pour de petits ou de grands voyages et pour nous rejoindre dans nos prochaines expéditions.

sur les hauteurs de Ch’teau Chinon
Les deux machines en question :
- une GTR de 1969 avec un moteur de 200cm3 qui accusait déjà plus de 35000km (pour le moteur, car la vespa en a déjà vu beaucoup plus)
- et une 125 N avec un moteur de 180cm3 (quasi neuf : n'est ce pas Philippe ?!).
Tout d'abord Didier a déjà effectué 400 km pour venir me rejoindre à Paris par les routes départementales et nationales. Et ensuite, la grande descente et en route pour l'aventure. Le principe étant de prendre son temps (normal : on est en vacances) et d'en profiter au maximum.

Pour ceux qui sont doués en géographie voici l'itinéraire approximatif :
- Piaggio Bar : notre premier arrêt après 85 km.
- Nemours : la ville maudite, cela se confirme ! Temps superbe et au moment où on la traverse : une pluie battante.
- St Père sous Vezelay : un superbe village avec des maisons anciennes, des petites rues et quelle surprise en arrivant au camping, nous étions juste à coté du groupe Saramaïa (quoi ? vous ne connaissez pas ???) qui se produisait pour le 14 juillet. Une bonne fête de village pour commencer nos vacances, histoire se mettre dans l'ambiance française pour notre ami belge.
- le Parc du Morvan, le Puy de Dôme : si vous n'y êtes jamais allé, vous ne savez pas ce que vous loupez.
- les Gorges de l'Ardèche : et ses nombreux virages sous le soleil tapant, un plaisir !
- le Vaucluse, la Provence, MORMOIRON : le festival d'Avignon avec la troupe Royal Deluxe, le succulent tiramisu des amis italiens d'Henri, le festival du scooter (voir plus haut).



abraaaa carambar !!!!
- par manque de temps et pour ne pas avoir à "courir" pour être de retour à Paris en 2 jours, nous ne sommes finalement pas allé sur l'île de Bendor (en face de Bendol) à la soirée organisé par Eddy Barclay où nous étions invités ! Si, si, c'est vrai. Et nous avons fait demi tour, direction le Nord, en compagnie de 2 autres scootéristes (Ludwig et Julien qui rentraient directement à Paris) que nous avons quitté après 400km de route, la pluie se mettant à tomber (c'est ça le nord : la pluie !!!)
- la Bourgogne : un véritable déluge localisé sur Montmerle, le toit de la tente touché le sol tellement il y avait de vent et tellement la pluie tombait fort. Même une vespa est tombé de sa béquille.
Puis nous sommes allés rendre visite à une amie de Didier à St Victor sur Ouche... Avec les fameuses histoires de Marcel, le boss de l'écluse.
- et finalement Paris et Bruxelles (chacun dans sa capitale).

Tout cela en tout juste deux semaines. N'y voyait aucun exploit, ni vantardise, on s'est fait plaisir et on a pu ainsi attirer la sympathie des gens (se faire inviter à manger dans un camping, profiter du soleil, découvrir les petites routes, s'arrêter dans une écluse-auberge pendant plusieurs jours et surtout faire ce qui se faisait dans les années 50 : partir en vacances en vespa ; en oubliant les soucis, les contraintes de la société actuelle).

une petite intervention
Sur ce parcours, de 3000km pour Didier, à aucun moment nos vespa ne nous ont fait faux bond. Seules interventions : la bougie qui s'est desserrée de la culasse avec les vibrations et un câble de frein cassé à Paris le matin du départ.

Voilà, on espère que cela vous a donné envie d'en faire autant : enfourcher votre vespa et partir en vacances. Un seul conseil : révisez bien votre machine avant de partir et vous n'aurez aucun souci.